Programme détaillé – UE 7 – Santé, Société, Humanité

par | Fév 14, 2019

Equipe pédagogique SHS : I. Momas, Ph. Ravaud

Programme

(31,5 heures, 21 cours)

  • Module 1 : Construction de la personne, approche multidisciplinaire : philosophique, psychologique, sociologique et médicale
  • Module 2 : Philosophie des sciences et épistémologie
  • Module 3 : Sociologie de la santé
  • Module 4 : Médecine légale, éthique médicale et droit de la santé

Cours

  • Les étapes de la pensée médicale (la naissance de la clinique, le normal et pathologique, la méthode expérimentale…) :
    La médecine hippocratique ; la construction et l’organisation du savoir médical ; l’hôpital et l’essor de la clinique ; les concepts de maladie, de pathologique et de prévention ; Claude Bernard et l’expérimentation
  • Histoire des métiers de la santé
    La naissance de la profession médicale à travers des exemples (médecins, anatomistes et chirurgiens, psychiatres).
  • Secret professionnel et principes Hippocratiques
    Devoirs des soignants, la place du serment, le respect et la défense du patient, le secret et la confiance.
  • Principes, historique et régulations de la recherche biomédicale
    La notion d’information et de consentement ; l’autonomie, la bienfaisance et la justice ; la protection des personnes et le rôle des comités d’éthique de la recherche de Nuremberg à nos jours.
  • Décision et fin de vie
    Le débat sur l’euthanasie, les conceptions de la dignité, la limitation et l’arrêt des soins ; l’obstination déraisonnable, le non acharnement et les soins palliatifs ; la Loi relative à la fin de vie / Le don d’organe ; définition de la mort, le consentement présumé et le respect de la volonté du défunt, les principes de lois dites de bioéthique.
  • Ethique et début de la vie
    Perspectives historiques de l’interruption de grossesse et de la loi Veil ; l’IVG pour détresse maternelle et IMG ; La notion de personne et de l’acceptation ou non du handicap : la démarche de diagnostic prénatal et ses questions.
  • L’inné et l’acquis : approche épistémologique de la génétique
    Le généticien a pris la place des augures antiques, mais notre destin est-il écrit dans nos gènes ? Ce n’est pas seulement la question de l’’inné ou de l’’acquis qui est ainsi posée, mais aussi la question des limites du déterminisme, de l’importance du hasard dans l’histoire de chaque être humain.
  • Ethique et confiance
    Partant du principe que la médecine repose sur une approche multidisciplinaire, il s’agit de présenter aux étudiants les bases théoriques et pratiques de la sociologie et de l’anthropologie. Le but n’est évidemment pas de former de futurs sociologues mais d’exposer de quelle manière et dans quel cadre la sociologie et l’anthropologie peuvent être mobilisées par les futurs soignants : montrer la complexité et la pluralité de la médecine, déconstruire les stéréotypes, comprendre les principes et les valeurs sur lesquels sont fondés la médecine et la santé, mieux se comprendre « soi » en tant que « médecin » et mieux comprendre « l’autre » en tant que « patient », in fine il s’agit d’aider l’étudiant à initier une démarche critique et réflexive.
  • Ethique, la personne juridique et la responsabilité professionnelle
    Le cours consistera à tenter de cerner la définition de la « personne juridique » ce qui est le préalable nécessaire à l’attribution d’un certain nombre de droits à tout individu. Or cette définition n’est pas commune avec la définition médicale de la personne biologique. Responsabilité professionnelle et organisation de la justice en France. La mise en jeu de la responsabilité médicale répond à un certain nombre de conditions strictes qui dépendent aussi du type de responsabilité invoquée, civile, pénale ou administrative.
  • Ethique et la personne humaine, la rencontre l’accueil et la consultation
    La connaissance de la personne bénéficie des niveaux de compréhension biologique, philosophique, anthropologique et métaphysique. Objectif : La relation soignant soigné s’inspire de ces notions et permettent une pensée et un discours de soignant approprié en fonction de la sollicitude nécessaire envers le patient et la reconnaissance de l’essentielle dignité de la personne humaine, d’autant plus en état de vulnérabilité.
  • Histoire des institutions de soins
  • La demande de reconnaissance et la pluralité des normes